Le baril d’amour

La citation du coach existe pour te permettre de te ressourcer et t’inspirer afin d’aller toujours de plus en plus vers ta lumière,
ton potentiel.


En rayonnant du meilleur de toi-même, tu pourras prendre une partie de cette belle énergie et donner à d’autres personnes l’inspiration nécessaire, d’être aussi au meilleur de ce qu’elles sont.


Commençons 2023 par cette superbe histoire, celle du baril d’amour. Je te souhaite de prendre vraiment le temps de la lire, l’intégrer et surtout de l’appliquer dans ta vie personnelle et professionnelle. Tout au long de cette nouvelle année 2023, fais tout ce que tu peux pour mettre le focus sur l’équilibre de tes quatre axes (corporel, intellectuel, affectif et spirituel). Au niveau de l’axe corporel, garde tes 5 sens, le plus possible dans la joie. Utilise ton axe intellectuel pour pratiquer ton discernement bien plus que ton jugement. Cultive sur l’axe affectif, la grande force de l’équanimité. Et finalement, sur ton axe spirituel, ose la paix intérieur, la bienveillance et surtout garde bien allumé ta lumière d'intuition... et de grâce, suis-là!

 

 

Le baril d'amour

Il était une fois une personne qui avait assez de toujours avoir à se battre pour vivre sa vie. Un jour, elle décida de partir sur une route avec un sac à dos contenant de la nourriture et quelques vêtements. Après plusieurs jours de marche, la personne arriva à une croisée de chemins. Déjà fatiguée par sa vie et le trajet, elle se demanda pourquoi il lui fallait encore décider quelque chose.

Tout près de là, il y avait une grosse roche sur laquelle elle s'assit finalement. À sa gauche se présentait un chemin droit, d'apparence sans embûche, tandis qu’à sa droite, le chemin menait directement à une haute montagne.

Confuse, la personne décida de demander conseil à sa tête quant à la meilleure direction à prendre. Aussitôt, la tête suggéra le chemin de gauche parce que, de façon logique et dans l'état actuel des choses, il serait préférable d'aller vers ce qui semble le plus habituel et le plus facile. D'un geste naturel, la personne remercia sa tête pour son conseil.

Après quelques instants, elle eut l'intuition d'aller vérifier ce que son cœur pensait de la situation. Après tout, elle ne lui avait fait que très peu de place, et ce, depuis fort longtemps. A sa grande surprise, son cœur lui suggéra d'emprunter le chemin de droite parce qu'il avait l'impression, le sentiment qu'il y avait quelque chose de bon. La personne réagit immédiatement en disant au cœur qu'entre une intuition et la logique, la logique semblait de bien meilleur conseil. Dans sa sagesse et son infinie tendresse, le coeur ajouta qu'il n'était et n'avait jamais été là pour imposer quoi que ce soit. Le plus qu'il pouvait offrir était une intuition, un «feeling».

Dépourvue et agacée par ces histoires d'intuition, de suivre ce que l'on ressent, d'écouter sa voix, etc., la personne se releva de sa roche et d'un geste brusque, prit le chemin de gauche.

Peu à peu, elle sentit comme une pression dans son corps et encore plus de fatigue. L'impression, une fois de plus, de trahir quelque chose qui vient de l'intérieur s'accentuait. Malgré tout, elle continua d'avancer lourdement comme si le conseil de sa tête d'emprunter le chemin de gauche la sécurisait par sa facilité et sa familiarité, mais... C'est comme si la douleur procurait un certain réconfort, une impression de déjà-vu.

À bout de souffle et épuisée, un mélange de peine, de colère, d'amertume l'envahissant, elle s'effondra sur le sol les yeux remplis d'eau. Elle était remplie de confusion et ses forces conscientes s'effritaient de seconde en seconde, jusqu'au sentiment de perte de contrôle. C'est à ce moment qu'elle réalisa que sa tête avait mené, jusqu'à maintenant, sa vie et que si elle continuait à ce rythme, elle en mourrait probablement.

Péniblement, elle se releva, encore confuse, mais, cette fois-ci, guidée par l'intérieur. Son état de délabrement physique et psychologique était tel que même la crainte de faire confiance à son cœur était anesthésiée. Poussée par un je ne sais quoi, elle rebroussa son chemin et emprunta le chemin de droite.

Aussitôt, quelque chose de petit en elle lui apporta un léger réconfort. Fragile et abandonnée, elle regardait la montagne en se demandant comment elle ferait pour parvenir au sommet. C'est à ce moment qu'elle entendit son cœur lui dire d'une voix calme, chaude et sereine: «Un pas à la fois.»

La grande différence entre le monde de sa tête, qui était davantage axé sur la performance, le paraître, le rationnel, la logique et le monde de son cœur, de son être provoqua une crise terrible. C'était comme si la tête refusait carrément d'échanger son trône ou, du moins ,de le partager avec le cœur. Comme si la tête se sentait menacée par une plus grande présence du cœur. La violence fut telle que la personne pensa rebrousser pour reprendre le chemin de gauche ou tout simplement se laisser mourir là.

C'est à ce moment que la petite flamme du réconfort se ralluma de nouveau. La personne avait de la difficulté à l'idée que quelque chose de beau à l'intérieur d'elle puisse être avec une douce présence, sans conditions et sans attentes. Bien qu'étrangère à la vie de la personne qui habitait sa tête, cette présence saine prenait discrètement la place que la personne lui donnait. Dans toute cette ambiguïté, et poussée par un léger sentiment de curiosité, la personne décida donc de continuer de marcher vers la montagne.

Logiquement, pour la personne, entreprendre le défi de grimper la montagne dans sa condition actuelle était risqué « et parsemé d'inquiétudes qui semblaient vraies ». Poussée par les dernières énergies, pas à pas, elle commença son ascension.

À ce moment-ci de l'histoire, j'ose vous introduire la fée Clochette du film Peter Pan. Imaginez la personne partagée entre son excitation de prendre une nouvelle direction pour vivre pleinement la beauté de son être, et l'agitation qui réanime les peurs, les anxiétés, la survie et stimule le retour aux anciens comportements, au confort inconfortable, voire douloureux.

C'est en pleine session de tiraillement, à deux doigts du sabotage, que la fée Clochette entra en scène. Pendant un repos bien mérité, alors que la personne était partagée entre la contemplation simple de la nature et l'agression des pensées négatives toujours présentes, Clochette lui dit : « Chaque pas que tu feras te rapprochera de toi, tantôt dans ton coté lumineux et tantôt dans ton ombre. Laisse-les cohabiter, les deux sont ta force. Apprends à accueillir ton ombre, elle a aussi ses trésors cachés.

En montant ta montagne, une force d'attraction tentera de te faire revenir sur tes pas pour retrouver tes vieilles habitudes. Tu dois donc être vigilante, garder ta conscience éveillée afin d'éviter les mécanismes de sabotage qui s'activeront. Les épreuves peuvent être nombreuses, mais dis-toi que chaque fois que tu sentiras les saboteurs se présenter, ce sera une occasion d'accueillir ton ombre et, surtout, de réaliser que leur présence est signe que tu avances, que tu grandis, que tu progresses. Rechoisis-toi, autant de fois qu'il le sera nécessaire. Évite le piège de la comparaison. A ce jeu, tu trouveras toujours mieux et pire.

Pour arriver au sommet, le chemin montera un peu, beaucoup, passionnément de telle sorte que tu pourras vivre l'exténuation et perdre le contact avec toi-même. En d'autre temps, le sentier descendra et à ce moment, la colère, la frustration d'avoir fait tant d'efforts pour rien pourront aussi te faire perdre le contact avec toi-même. Il y aura aussi ces plats, des petits qui permettront le repos et les grands qui finiront par provoquer la tristesse, le découragement, l'anxiété, le goût d'abandonner. Ici encore, tu seras plus susceptible de perdre le contact avec toi-même.

Comme ton cerveau n'aime pas les vrais changements, il attendra les moments de perte de contact avec toi-même pour activer tes saboteurs. Sois vigilante, chez la plupart des gens, les saboteurs gagnent souvent la partie.»

Avec les conseils de la fée, la personne entreprit son ascension et fut bien sûr confrontée à tout ce que Clochette avait dit. Cependant, chaque pas effectuait la rapprochait de la force de son être et malgré bien des épreuves, le sentiment de plénitude grandissant lui donnait la force et l'engagement face à elle-même de continuer. Plus elle montait, plus la douleur laissait sa place au plaisir.

Rendue au sommet, l'émerveillement était à son comble. La beauté de la nature et la beauté de sa nature étaient maintenant au diapason. C'est à ce moment qu'un autre personnage entre en scène : le sage. Se sentant observée, la personne regarda autour d'elle pour finalement croiser le regard d'un vieux sage accueillant et paisible. C'est à ce moment qu'elle se dirigea vers ce mystérieux personnage au charisme pénétrant. Dénudée de peurs, la personne s'adressa directement au sage, comme si sa présence, là, en ces moments était normale. « Pouvez-vous me dire ce que signifie aimer et être aimé?» Le sage sourit et lui dit à son tour : « Imagine un baril, un tonneau dans lequel on dépose le vin ou la mélasse. Chaque être humain à un baril à l'intérieur de lui et dans ce baril, il y a l'amour que tu te donnes. Pas l'amour de ceux et celles qui sont près de toi, qui travaillent avec toi. Non, non, non. Ton amour de toi.

Premièrement, regarde à l'intérieur de toi et dis-moi quel est ton niveau d'amour dans ton baril? Au quart, à demi aux trois quarts? Peut-être y a-t-il un trou, de sorte que tout ce qui entre en ressort aussitôt? Sois sincère avec toi-même; quel est ton niveau d'amour de toi?

Deuxièmement, et peu importe ton niveau, tu dois faire tout ce que tu peux pour emplir ton baril d'amour de toi. Une fois plein, tu dois le faire déborder. Écoute-moi bien, une fois que ton baril déborde, prends ce qui déborde et partage-le avec ceux et celles que tu aimes. Autant que possible, évite de laisser les personnes et les circonstances puiser une seule goutte dans ton baril d'amour, sans quoi tu n'en seras que blessée et affaiblie.»

À ces mots, la personne dit au sage: «Mais n'est-ce pas égoïste de tout garder l'amour qui est dans notre baril?» Le sage répondit : «C'est possible. Si tu fais tout ce que tu peux pour emplir ton baril, le faire déborder et que tu gardes tout cela pour toi, tu agis de façon égoïste. Par contre, si tu partages ce qui déborde, tu te respecteras et donneras aux autres de l'amour qui rend libre.

Imagine le jour où tu arrives, la plupart du temps, à pouvoir aimer une personne de l'amour qui déborde de ton baril et que tu es aimée de l'amour qui déborde du baril de l'autre...WOW!»

 

RAPPELLE-TOI

Autant que possible, ne laisse personne et aucune circonstance puiser une seule goutte dans ton baril d'amour ou, devrais-je dire, tes quatre barils d'amour (corporel, intellectuel, affectif et spirituel). Plus tes barils sont pleins, plus ton potentiel peut s'épanouir pleinement. Monte tes montagnes personnelles et professionnelle. Peut-être que Clochette et le sage t'y attendent déjà!

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Attention, ton cerveau observe tous tes gestes, pensées et émotions