Douleur ou douceur ?
Si je te demande de choisir entre la douleur ou la douceur, que préfères-tu?
Ce choix, tu le fais dans ta vie de tous les jours, souvent sans trop en avoir conscience. Cette décision d'aller vers la douleur ou la douceur à un grand impacte sur toi et sur les gens qui t'entourent.
La citation du coach est créée dans le but d'aider et d'inspirer des changements positifs et de propulser vers le meilleur de soi-même. J'ose espérer que celle-ci saura t'éveiller et t'inspirer a de plus en plus de douceur!
Tu aimerais que j'adresse ou approfondisse un sujet en particulier? Envoie-moi une note à infos@lucdoyon.ca et c'est avec grand plaisir que je considérerai ta demande.
De la douleur à la douceur, svp
Quelques fois, tu as besoin d’une douce tape dans le dos en guise d’encouragement. Cette approche est efficace lorsque tu as besoin de douceur pour changer.
Quelques fois, tu as besoin d’un intense coup de pied au cul en guise d’électrochoc. Cette approche est efficace lorsque tu as besoin de douleur pour changer.
L’approche sur la douceur est beaucoup moins énergivore que celle sur la douleur, qui elle demande énormément d’énergie. Paradoxalement, plus de 85% des gens choisissent la douleur comme aide/stimulant au changement.
Les gens prônent haut et fort la douceur, mais dans les faits, près de 90% utilisent la douleur quotidiennement pour changer quelque chose à leur vie. Pousser ses limites aux maximums, toucher le fond du baril, s’épuiser, tomber malade… sont tous des exemples où l'on choisit la douleur de façon consciente ou inconsciente.
En choisissant la douleur comme levier de changement, tu choisis aussi de l’enseigner verbalement et non verbalement à ceux et celles qui t’entourent, tant dans ta vie personnelle que professionnel. Comme la douleur finit toujours par être intense et répétée, elle s’incruste sur les 4 axes (soit corporelle, intellectuelle, affective ou spirituelle). Elle devient rapidement et tristement un modus operandi pour les enfants, les adolescents, les adultes et les personnes âgées.
La bonne nouvelle c’est que ton cerveau t’offre les deux façons de changer; douleur ou douceur. Tu as donc un choix, une décision. En fait pour certains changements tu peux même choisir la douceur et pour d’autres changements la douleur. La moins bonne nouvelle c’est que comme la majorité utilise la douleur (soit corporelle, intellectuelle, affective ou spirituelle) de génération en génération, elle est donc beaucoup plus incrustée et par le fait même instinctivement utilisée. Trop manger, faire peu ou pas d’exercice, mal dormir, avoir honte de soi, se dénigrer, se surévaluer, vivre sur ses peurs, passer trop de temps son cell, trop boire d’alcool, vivre dans le passé, faire de l’anxiété en pensant à l’avenir, remettre tout à plus tard, rester cloué à son bureau ou à la tâche sans prendre le temps d’aller faire pipi, faire des drames avec tout et rien, se mentir, être en colère, etc.
Un exemple de grande douleur de société est incontournablement le suicide. Sais-tu qu’à force de douleurs intenses et répétées, environ 200 personnes s’enlèvent la vie tous les jours au Canada? De quoi faire réfléchir, d’autant plus que ça touche jeunes et moins jeunes sans discrimination!
Choisir la douceur, la lenteur, c'est maintenir et même régénérer ton énergie dans une certaine joie. C’est aussi te permettre de naviguer à travers les épreuves avec tes forces, tes ressources, ton potentiel, tes qualités, tes aptitudes, tes dons, en conservant le plus possible ton discernement et ton équanimité… douce tape dans le dos.
Choisir la douleur, c’est choisir la route de la fatigue, de l’épuisement, des montagnes russes émotionnelles, du jugement de soi et des autres. C’est de naviguer dans ta vie avec de la déprime, l’anxiété de performance, la pression de la perfection, l’impuissance, la colère, la comparaison, l’injustice, la peur, la culpabilité, le doute, la honte, le sentiment d’imposteur, etc. Choisir la douleur c’est de compter sur le constant cumul d’expériences négatives (souvent les mêmes) et de s'enfoncer dans les marasmes de sa propre vie jusqu’à ce que le trop plein de marde te fasse suffisamment souffrir pour agir comme un ressort crinqué à bloc qui se relâche avec une force d’éjection brutale… coup de pied dans le cul.
La vie nous offre constamment d’expérimenter, pour le meilleur ou le pire, le changement sous toutes ses formes.
Lorsque tu es confronté à changer quelque chose dans ta vie, que ce soit une attitude, un comportement, une habitude, un geste, une façon de penser... choisis-tu généralement la douceur ou la douleur?
Je te souhaite de t’arrêter pour t’observer à travers les aléas de ta propre vie et si tu le désires, choisir un peu plus chaque jour la douceur au lieu de la douleur. Bien que nous souhaitons souvent que cette douceur vienne de l’extérieur, des autres, cultive-la avec toi et en toi. Rayonne là, tu verras ainsi davantage tes beautés et celle que la vie a à t’offrir.