«Scroller», c'est pour les gens en forme !

T'arrive-t-il de perdre 15, voire 30 minutes à naviguer sur ton téléphone, pour ensuite te demander pourquoi tu l’as ouvert en premier lieu ? Peut-être même ouvres-tu certaines applications stimulantes sans vraiment savoir ce que tu cherches ?

Voici un conseil simple : avant d’ouvrir ton écran, demande-toi pourquoi tu le fais, quel type de contenu tu souhaites voir, et surtout, ce que tu espères en retirer. Est-ce de la détente, un moment de distraction ?

En définissant tes intentions, tu parviendras à mieux focaliser ton attention et à utiliser ton temps de manière plus satisfaisante. 

« Scroller», c’est pour les gens en forme ! 

Après avoir visionné en 30 minutes jusqu’à 400 vidéos époustouflantes, as-tu déjà ressenti un certain vide ? En effet, les algorithmes sont conçus pour créer un renforcement aléatoire, tout comme les machines à sous.

Stimulant, mais vide de sens. Comme si tu voulais manger plus de protéines en consommant du céleri... Ce renforcement déclenche une sécrétion de dopamine chaque fois que tu visionnes quelque chose de satisfaisant et d’inattendu. Si ces mêmes images étaient présentées de manière prévisible, elles n’auraient pas le même effet.

En général, on consulte son téléphone après seulement 10 à 20 secondes d’inactivité. Cette habitude est nourrie par notre besoin constant de rester connecté et stimulé. Pourtant, ces secondes sont précieuses. S’ennuyer, c’est bon : cela active ta créativité et t'aide à résoudre des problèmes en y réfléchissant. Imagine un peu l’effet que cela peut avoir sur le présentéisme… En plus de t'épuiser mentalement, le « scrollage » affecte tes ressources internes. Tes axes intellectuel et affectif sont surmenés, tandis que tes axes corporel et spirituel sont négligés.

Croire que sortir son téléphone pour se détendre est une erreur ; tu surcharges ton système, comme un moteur qui fonctionne en surrégime. Pour chaque heure passée en travail intellectuel, tu consommes l’énergie de trois heures. L’axe affectif, lui, en demande encore plus : six heures d’énergie pour une heure d’engagement. C’est pourquoi seuls les gens avec un surplus incontrôlable d’énergie devraient se permettre de «scroller».

 

Dopé au numérique?

Lorsque tu «scrolles», tu satures ton système de récompense dopaminergique, comme avec une drogue. Ton cerveau ne sait pas quand s’arrêter, il en veut toujours plus. Cette habitude serait une réponse de fuite ou de mécanisme de compensation de l’ennui, de la solitude, ou de la tristesse, etc. À toi de te poser la question suivante : Qu’est-ce qui déclenche mon envie d’ouvrir mon écran ? Une pensée, un endroit, un moment ?

Alors ce soir, au lieu de «scroller» 30 minutes en rentrant chez toi, pourquoi ne pas prendre ces mêmes minutes pour t'asseoir dehors et apprécier tes cinq sens sans autre stimulation ? Tu en sortiras bien plus énergisé.

D’ailleurs, parlant de «scrollage», l’équipe Upsilon t'invite à adopter le «scrollage» intelligent. Rends-toi dans la section citations du coach sur notre site web et fais défiler nos textes inspirants, chacun conçu pour te rapprocher de la personne que tu aspires à devenir.

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