On dirait que le monde est de moins en moins humain

« On dirait que le monde est de moins en moins humain. »

C’est ce que m’a confié un client récemment, et cette phrase m’est restée.

Tu le vois sûrement toi aussi: l’impatience dans les files d’attente. La tension sur les routes. L’irritabilité dans les regards.

Comme si, à force de courir, on n’avait plus le temps d’être humains les uns avec les autres.

Trop pressés pour être humains?

La science le confirme : quand tout va trop vite, ta capacité de présence s’effrite.

Le stress chronique, le rythme effréné… tout cela épuise ton système et t’éloigne de ton empathie naturelle.

Vite, vite, encore plus vite! — comme le décrivait la citation du coach du 24 septembre, 2024; à force de courir, tu finis par oublier l’essentiel.

Écouter. Ressentir. Ralentir.

Ce rythme gruge ta douceur. Il éteint, petit à petit, ta capacité d'empathie, ta capacité à être pleinement là — pour toi, et pour les autres.

Visiter la citation « Vite, vite, encore plus vite! »

Le manque de repos et la surcharge mentale épuisent aussi ton système nerveux — rendant plus difficile d’entrer en lien avec douceur.

Résultat : on réagit au lieu de ressentir. On cherche à contrôler plutôt qu’à accueillir. Et peu à peu, le monde semble plus dur… plus froid… moins humain.

Mais pour vraiment entrer en lien, pour offrir ta présence, ton écoute, ta bienveillance… tu dois d’abord avoir quelque chose à offrir.

Et ce quelque chose, c’est l’amour que tu te portes. Le respect que tu te témoignes. Comme le rappelle la métaphore du baril d’amour : tu ne peux donner ce que tu n’as pas.

Visiter la citation  « Le Baril d'amour »

 

La vie, inévitablement te bousculera tôt ou tard. Si tu veux traverser les tempêtes sans devenir toi-même la tempête… Si tu veux rester humain(e) dans un monde qui court trop vite… Tu dois cultiver, jour après jour, la douceur, la paix, l’humilité, la joie, la bienveillance — en faire une pratique envers toi-même, d’abord, et envers les autres ensuite.

Comme le rappelle la citation « Une tasse de café? » : Si ta tasse est pleine de tension, de fatigue ou de rancune… c’est ça qui débordera. Mais si tu y verses du calme, de la joie, de la gratitude… alors c’est ce que tu offriras autour de toi.

Visiter la citation « Une tasse de café? »

 

Cultiver cette humanité, ce n’est pas seulement un état intérieur. C’est aussi un art relationnel. Un choix d’authenticité, de vérité, de respect.

Parce que rester humain(e) dans un monde en tension, c’est aussi oser dire les vraies choses au fur et a mesure, aux bonnes personnes.

Avec respect. Avec clarté. Avec courage.

C’est un engagement qui demande de l’humilité, de la conscience… et un cœur en paix. Un principe simple en apparence, mais profond dans sa mise en pratique.

Ce chemin de cohérence intérieure, libère, relie, et construit une vraie paix — celle qu’on bâtit loin du triangle de la victime, du sauveur ou du persécuteur.

Une paix enracinée dans l’amour de soi… et dans l’amour de l’autre.

C’est ce que rappelle la citation : « Dis les vraies choses au fur et à mesure... »

Visiter la citation « Dis les vraies choses au fur et à mesure... »

 

Et parfois, être humain, c’est simplement voir le beau… et le nommer. Dire à voix haute ce qui te touche, ce qui t’émeut, ce qui t’inspire. Exprimer sincèrement ce que tu ressens de bon, de juste, de lumineux — sans retenue, sans peur, sans stratégie.

Parce qu’un mot vrai, bienveillant, arrive souvent à point, et peut transformer la journée — ou même la vie — de quelqu’un.

C’est ce que rappelle avec justesse la citation suivante :

Visiter la citation « Quand c'est beau, exprime-le avec des mots »

 

Et comment savoir ce qui est bon pour toi, ce qui te nourrit vraiment, si tu ne prends jamais le temps de t’arrêter pour identifier ce qui compte profondément ?

Dans ce brouhaha du quotidien, les repères se brouillent souvent. On avance en mode automatique, au gré des obligations, des pressions, des attentes. Et petit à petit, on s’éloigne de ce qui a du sens pour nous.

Tes valeurs sont comme un phare dans la nuit : une lumière stable et constante, qui t’aide à retrouver ton cap quand tout devient flou ou chaotique.

Quand tu connais tes valeurs — personnelles, familiales, professionnelles — tu retrouves ta boussole intérieure. Tu sais ce qui t’apaise, ce qui t’élève, ce qui mérite ton énergie. Tu peux alors poser des choix plus justes, plus humains… pour toi, et pour les autres.

Trop de gens vivent sans les nommer… et s’éloignent d’eux-mêmes sans s’en rendre compte. Mais quand tu les reconnais et que tu choisis de les honorer, tout change.

Et si tu es prêt(e) pour cet exercice, c’est le moment de faire le point avec la citation « Tes valeurs, ton phare ».

Visiter la citation « Tes valeurs, ton phare »

 

Quand tu débordes de bonheur, tu peux plus facilement montrer de l'humanité. Mais le bonheur n’est ni un hasard ni le privilège de quelques chanceux : c’est un choix, un engagement, une manière de vivre. 

Comme le dit la psychologie positive: le bonheur, ça se cultive. Jour après jour, à travers des gestes concrets.

Pour découvrir les 13 ingrédients du bonheur suit le lien suivant vers «Le secret des gens heureux, tu le connais? »

Visiter la citation « Le secret des gens heureux, tu le connais? »

 
Où est passé l'humanité?

L'été là.

Une invitation à ralentir. À choisir la voix du cœur. Et à te rappeler que c’est dans le trop-plein de ton amour de toi que naît le vrai partage.

Parce que malgré tout, derrière les masques de colère, d'irritation ou d’impatience, la plupart des gens ont faim de lien vrai. Ils veulent être vus au-delà de leurs fonctions, leurs performances, leurs rôles sociaux.

Cette humanité ne nous a pas quitté. Elle est là, quelque part, un peu ensevelie dans cette frénésie, noyé dans le bruit. Et souvent, ce sont les moments simples qui la réveillent.

Un café partagé sans téléphone. Un regard sincère. Un silence qui fait du bien.

Pour plusieurs, les vacances sont ce temps de retour à soi, à l’autre, à ce qui compte.

Un temps pour ressentir… et semer autour de toi ce que le monde attend désespérément : 

de l’humanité.

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Faut-il toujours un but?